Cet article explore la forme d'entreprise unique de l'auto-entrepreneur, analysant ses avantages et ses inconvénients pour vous aider à prendre des décisions éclairées.
Choisir la bonne forme d'entreprise est crucial dans le parcours de l'entrepreneuriat. Cet article explore la forme d'entreprise unique de l'auto-entrepreneur, analysant ses avantages et ses inconvénients pour vous aider à prendre des décisions éclairées.
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Lorsque comparée à d'autres structures juridiques disponibles pour les entrepreneurs souhaitant démarrer leur propre entreprise, les avantages d'être auto-entrepreneur se concentrent principalement sur trois aspects : administratif, social et fiscal.
Remarque : Les auto-entrepreneurs sont des entrepreneurs individuels qui optent pour un statut fiscal et social privilégié. Ce n'est pas une forme juridique indépendante.
1.1 Facilité de Devenir Auto-Entrepreneur
L'établissement de ce statut juridique vise à simplifier le lancement d'entreprises qui nécessitent peu ou pas d'investissement. Non seulement les conditions pour obtenir le statut d'auto-entrepreneur sont très flexibles, mais commencer/arrêter des activités d'auto-entrepreneur est simple, nécessitant uniquement une déclaration simplifiée.
La simplicité de cette procédure formelle est particulièrement évidente en ce qui concerne les obligations comptables : les auto-entrepreneurs ne sont pas soumis aux mêmes obligations comptables que les sociétés telles que l'EURL ou la SASU.
En termes de comptabilité, les auto-entrepreneurs ont des obligations très limitées :
1.2 Système de Protection Sociale Avantageux pour les Auto-Entrepreneurs
Depuis le 1er janvier 2016, un régime micro-social simplifié s'applique automatiquement aux entrepreneurs individuels qui payent l'impôt sur les micro-entreprises et exercent des activités commerciales, artisanales, industrielles ou libérales. Par conséquent, les auto-entrepreneurs sont maintenant appelés "micro-entrepreneurs".
Ce système permet le paiement simplifié des cotisations sociales et des contributions sociales mensuelles ou trimestrielles, choisies par l'auto-entrepreneur. Le montant des cotisations sociales est déterminé en multipliant le chiffre d'affaires déclaré par un taux de cotisation.
Par conséquent, si le chiffre d'affaires réalisé est nul, l'auto-entrepreneur n'a pas à payer de cotisations sociales.
De plus, il est à noter que le statut d'auto-entrepreneur peut être combiné avec certaines mesures d'assistance pour les auto-entrepreneurs, telles que l'ACRE, qui exonère les cotisations sociales pendant la première année d'activité.
Il est à noter : Vos droits à la sécurité sociale comprennent des prestations telles que le congé maternité ou le congé paternité des auto-entrepreneurs.
1.3 Avantages Fiscaux pour les Auto-Entrepreneurs
Le régime fiscal des auto-entrepreneurs est spécial : exemption de TVA, option pour une imposition séparée ou bénéfice de certaines exonérations fiscales.
Pas de TVA Requise
En ce qui concerne la TVA, les auto-entrepreneurs ont droit à une exonération de TVA.
Ainsi, en principe, ils n'ont pas besoin d'émettre ou de déclarer la TVA : Par conséquent, les prix facturés peuvent être plus attractifs que ceux des entreprises ou des artisans soumis à la TVA. En revanche, les auto-entrepreneurs ne peuvent pas récupérer la TVA payée. Par conséquent, pour les projets nécessitant des investissements importants pour le développement, renoncer à l'exonération peut être judicieux.
Choix d'Imposition Séparée
Dans certaines conditions, il est possible de choisir "l'imposition séparée des auto-entrepreneurs". Cette option permet le paiement de l'impôt sur le revenu et des cotisations sociales obligatoires en un seul paiement. Dans ce cas, les auto-entrepreneurs déclarent et paient les cotisations des auto-entrepreneurs calculées à un taux fixe mensuel ou trimestriel (selon leur choix).
Par conséquent, les auto-entrepreneurs n'ont pas besoin de déclarer le chiffre d'affaires annuel dans la déclaration de revenus (enregistré dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC)), ni de payer les cotisations sociales séparément.
Cette option n'est disponible que lorsque le revenu total du ménage ne dépasse pas un certain montant (à vérifier annuellement auprès du centre des impôts des entreprises pertinent).
Ce mode de collecte offre une véritable commodité en pratique, permettant aux auto-entrepreneurs de connaître précisément la situation financière chaque mois ou chaque trimestre.
De plus, pour évaluer l'opportunité de ce choix, vous devez comparer le taux d'imposition séparé avec les taux d'imposition progressifs applicables au chiffre d'affaires réalisé.
Les taux de prépaiement de l'imposition séparée des auto-entrepreneurs sont souvent favorables. À noter que si l'imposition séparée n'est pas choisie (c'est-à-dire dans le cas de la déclaration de revenus), un certain montant de dépenses spécifiques est déduit du revenu, réduisant la base imposable.
Exonérations Fiscales
Les auto-entrepreneurs sont exonérés de la CFE lors de leur première année fiscale.
Une déclaration provisoire doit être faite avant le début de l'année d'activité (ou dans les trois mois suivant
le début de l'activité à partir d'octobre), incluant une demande d'exonération provisoire. Les conditions suivantes doivent également être remplies : Pas d'activité similaire à celle de l'auto-entrepreneur par le conjoint, le partenaire de vie, l'ascendant, le descendant dans les trois dernières années.
2.1 Statut d'Entreprise Limité
Les auto-entrepreneurs doivent désormais disposer d'un compte bancaire dédié aux transactions financières liées à leur activité professionnelle.
Si l'activité de l'auto-entrepreneur est commerciale ou artisanale, il doit également s'inscrire au registre du commerce ou au répertoire des métiers. Cette opération permet d'obtenir un extrait K-Bis, renforçant sa crédibilité auprès de partenaires, fournisseurs ou clients professionnels.
Les auto-entrepreneurs doivent remplir les obligations d'assurance liées à leur statut.
Dans l'ensemble, les auto-entrepreneurs qui utilisent un véhicule dans le cadre de leur activité doivent souscrire une assurance responsabilité civile pour le véhicule. Les auto-entrepreneurs du secteur de la construction doivent également disposer d'une assurance responsabilité professionnelle et d'une assurance décennale.
En 2015, deux nouvelles dépenses sont apparues pour les auto-entrepreneurs :
Ces changements visent à éviter certains abus et à réglementer le statut d'auto-entrepreneur.
2.2 Défis Liés au Chiffre d'Affaires
Le statut d'auto-entrepreneur est soumis à des limites de chiffre d'affaires. Certains seuils d'exonération de la TVA peuvent être rapidement atteints.
Seuils d'Exonération de la TVA :
Si le seuil d'exonération de la TVA est dépassé, l'auto-entrepreneur passe au régime de TVA simplifiée réel.
Seuils d'Exonération des Auto-Entrepreneurs :
Si le seuil d'exonération des auto-entrepreneurs est dépassé, il bascule dans le régime général de l'entreprise individuelle, notamment en ce qui concerne les obligations fiscales et sociales.
De plus, en termes de charges à payer, en l'absence de retenue à la source et d'équilibre, aucune charge n'est due si le chiffre d'affaires est nul (à moins que l'auto-entrepreneur ne choisisse de payer les frais minimums applicables au régime général des auto-entrepreneurs).
Ainsi, si votre activité génère rapidement des dépenses importantes, ce statut présente des inconvénients, car dans ce cas, les charges sont calculées sur la base du bénéfice réalisé, entraînant des charges plus élevées.
Notez que cette observation vaut également pour l'impôt sur le revenu et la TVA !
En cas de croissance rapide de l'entreprise ou de nombreuses dépenses, devenir auto-entrepreneur n'est absolument pas une bonne idée !
2.3 Système de Sécurité Sociale des Auto-Entrepreneurs
Les auto-entrepreneurs bénéficient du régime de sécurité sociale des travailleurs indépendants (TNS/RSI), que ce soit pour le remboursement des consultations, des médicaments ou le droit à la formation continue.
Ainsi, ils relèvent du régime de sécurité sociale des auto-entrepreneurs et accumulent des années de retraite mais en tant que travailleurs indépendants. En cas d'arrêt d'activité, sauf s'ils souscrivent une assurance privée couvrant le chômage, ils ne bénéficieront pas de l'assurance chômage.
Les auto-entrepreneurs relèvent également du régime de retraite des auto-entrepreneurs. Cependant, par rapport au régime de retraite "classique" des entrepreneurs individuels, ce dernier présente certaines particularités, notamment en ce qui concerne le calcul des trimestres validés.
Veuillez noter : Depuis le 1er janvier 2018, le RSI a été remplacé par le régime de sécurité sociale des auto-entrepreneurs. Il s'agit d'un régime transitoire qui s'intégrera progressivement dans le régime général. Actuellement, il n'y a pas de changements pour les auto-entrepreneurs.
Le statut d'auto-entrepreneur ne permet pas la création d'entités juridiques distinctes de la personne de l'auto-entrepreneur. Ainsi, si vous avez des dettes envers l'un de vos fournisseurs professionnels, cela nécessitera un remboursement sur vos biens personnels.
Notez qu'à partir du 15 mai 2022, la situation a changé. Un nouveau statut d'entrepreneur indépendant unique est entré en vigueur, séparant automatiquement les biens des entrepreneurs pour éviter toute confusion.
Cependant, l'ancienne loi s'applique toujours aux dettes contractées avant le 15 mai 2022.
Cependant, le choix du statut EIRL ou la rédaction d'une déclaration de non-responsabilité peut réduire la responsabilité de l'auto-entrepreneur.
En conclusion, lors du choix de devenir auto-entrepreneur, assurez-vous de peser le pour et le contre et de comprendre les responsabilités et les changements juridiques associés.
Bien que le régime d'auto-entrepreneur offre certains avantages et facilités aux entrepreneurs, il comporte également des risques et des défis. En approfondissant vos connaissances et en consultant des professionnels, nous espérons que vous pourrez prendre des décisions éclairées pour réaliser vos rêves d'entreprise.
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